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Investissements dans les infrastructures de la région Asie-Pacifique

Le chef, Infrastructures de la région Asie-Pacifique (APAC) du RREO parle des occasions qui se présentent dans la région, et de l’importance de faire preuve d’agilité et de flexibilité. 

Dans un article paru récemment dans le magazine Infrastructure Investor, Bruce Crane, directeur supérieur, Infrastructures et ressources naturelles de l’Asie-Pacifique, s’est entretenu avec les membres de la publication pour discuter de la stratégie du RREO en matière d’infrastructures dans la région APAC, de son engagement à long terme dans la région, de son approche agile en matière de placement et de son récent investissement dans les tours de téléphonie mobile en Nouvelle-Zélande.

 

Investir à long terme dans l’économie dynamique de la région

L’un des premiers investissements du RREO dans la région APAC a été l’usine de dessalement de Sydney, en Australie, dans laquelle il a acquis une participation de 50 % en 2012, qui sera portée à 60 % en 2020. La même année, le RREO a créé l’équipe Infrastructures de la région APAC, dirigée par M. Crane, et qui est en poste dans le bureau récemment ouvert de Singapour. « L’une des raisons pour lesquelles nous avons ouvert un bureau à Singapour [en 2020] était de mettre en place un groupe responsable des infrastructures dans la région, avec l’idée d’avoir une équipe en place à Singapour, centrée sur l’APAC, non seulement sur l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais aussi sur l’Inde, l’Asie du Sud-Est et l’Asie du Nord », explique M. Crane. Avec des bureaux à Hong Kong, à Singapour et, plus récemment, à Mumbai, le RREO occupe désormais une position stratégique parmi certaines des économies les plus dynamiques de la région de l’Asie-Pacifique. 

 

Une stratégie d’investissement active unique

L’une des caractéristiques importantes de la stratégie du groupe Infrastructures du RREO est sa capacité de demeurer agile et flexible. « Il s’agit de reconnaître qu’il n’y a pas de solution universelle, que les secteurs changent d’un pays à l’autre et que les points d’accès ou les stratégies de plateforme diffèrent légèrement, explique M. Crane.

« Il s’agit également d’une stratégie susceptible de résister au contexte macroéconomique et géopolitique incertain d’aujourd’hui. Nous sommes lucides quant aux défis mondiaux actuels; il y aura toujours des difficultés à surmonter et celles qui se posent actuellement mettent en évidence l’importance des infrastructures par rapport à d’autres catégories d’actifs. » 

 

Atteindre de nouveaux sommets grâce aux tours de communication mobiles

L’acquisition récente du portefeuille de tours de télécommunications mobiles passives de la société néo-zélandaise 2degrees Mobile, comprenant 1 124 tours de télécommunications mobiles au pays, et une participation de 70 % dans les actifs d’infrastructure de tours de télécommunications mobiles passives de Spark New Zealand ont constitué les premiers investissements du RREO dans les tours de télécommunications mobiles.

« Ce n’est pas un secteur du domaine des infrastructures dans lequel nous avions l’habitude d’investir, explique M. Crane. Nous avions déjà mis sur pied des centres de données pour différentes catégories d’actifs, mais rien dans le secteur des infrastructures. À mesure que cette catégorie d’actifs progressait vers un rendement du risque plus typique dans le secteur des infrastructures, elle est devenue de plus en plus attrayante pour le groupe Infrastructures.

« Dans l’ensemble du secteur des infrastructures de télécommunications, nous avons considéré les tours comme étant le secteur le plus attrayant pour nous, en tant qu’investisseurs. C’est dans ce contexte que deux régions se sont démarquées : l’une d’entre elles était l’Australie et la Nouvelle-Zélande, compte tenu de la structuration du contrat, et l’autre l’Amérique. »

 

« Alors que la stratégie pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande se caractérise par des investissements importants uniques, celle de l’Inde est tournée vers des plateformes qui peuvent continuer à se développer. Nous continuerons à miser sur cette stratégie en Inde. »

Bruce Crane
Le chef, Infrastructures de la région Asie-Pacifique (APAC)

Principaux domaines d’intérêt à ce jour

La stratégie de l’entreprise en matière d’infrastructures dans la région Asie-Pacifique a consisté à investir dans quatre domaines : les services publics réglementés, le réseau routier, les énergies renouvelables et les télécommunications. Puis, dans un deuxième temps, on a ciblé des zones géographiques précises. Ainsi, en Inde, le RREO se concentre sur les routes et les énergies renouvelables, tandis qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande, il mise plutôt sur les services publics et les télécommunications réglementées. En Asie du Sud-Est, les quatre secteurs sont ciblés. Pour ce qui est de l’Asie du Nord, l’accent a été mis sur les énergies renouvelables à l’étape du développement.

L’Inde suscite un intérêt particulier, puisque le RREO y a ouvert son bureau de Mumbai l’an dernier. « Alors que la stratégie pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande se caractérise par des investissements importants uniques, celle de l’Inde est tournée vers des plateformes qui peuvent continuer à se développer, explique M. Crane. Nous continuerons à miser sur cette stratégie en Inde. »

Pour lire l’article, téléchargez la version en format PDF (en anglais seulement).

Infrastructures en Asie-Pacifique : Un choix de placements du RREO

Equis Development

Equis Development

En 2020, le RREO a acquis une participation d’environ 50 % dans Equis Development, une société d’infrastructures établie à Singapour, qui se concentre sur le développement de projets d’énergie renouvelable dans la région. Cet investissement s’inscrit dans le cadre de la stratégie du RREO en matière d’installations nouvelles et d’énergies renouvelables, qui met l’accent sur les possibilités de développement grâce à des plateformes de grande qualité. Entre autres avantages, cet investissement a servi de porte d’entrée sur le marché des énergies renouvelables au Japon et en Corée du Sud. 

 

 

Spark Infrastructure

Spark Infrastructure

En 2021, l’entreprise a dirigé un consortium, de pair avec KKR et PSP, pour racheter Spark Infrastructures, propriétaire d’infrastructures électriques en place à Sydney, pour un montant de 5,2 milliards de dollars australiens. « Cette acquisition nous a permis d’obtenir une exposition importante, réglementée et stable en Australie. Si l’on ajoute à cela l’acquisition des tours Spark et la signature subséquente d’un contrat pour les tours de 2degrees en Nouvelle-Zélande, on obtient un marché développé, une part très stable du portefeuille global d’infrastructures », explique M. Crane.

Mahindra Susten

Mahindra Susten

En septembre dernier, il a annoncé un partenariat stratégique avec le conglomérat indien Mahindra System et l’acquisition d’une participation de 30 % dans la plateforme d’énergies renouvelables du groupe, Mahindra Susten. Le RREO compte également établir une fiducie de placement en infrastructures (FPInf). Ce dernier investira 450 M$ dans la plateforme et dans la FPInf au cours des sept prochaines années. 

National Highways Infra Trust

National Highways Infra Trust

En 2021, la société a acquis une participation de 25 %, soit 183 M$, dans le National Highway Infrastructure Trust (NHIT), une fiducie de placement dans les infrastructures de la National Highways Authority of India. Le NHIT possède, exploite et entretient un portefeuille de cinq autoroutes à péage dans les États indiens du Gujarat, du Rajasthan, du Telangana et du Karnataka, qui s’étendent sur une distance totale de 390 km et disposent d’une période de concession de 30 ans.