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Cinq questions à Daniella Carrington

La directrice générale du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO), Risques liés à la retraite, parle du Mois de l’histoire des Noirs, de la culture organisationnelle et de son parcours professionnel.

Daniella Carrington

À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, nous avons rencontré notre nouvelle directrice générale, Risques liés à la retraite, Daniella Carrington, pour discuter de son nouveau rôle au sein du RREO, de ce qu’elle aime le plus dans son travail et de l’importance de favoriser une culture inclusive. 

Parlez-nous un peu de votre expérience au RREO. Qu’est-ce qui vous a motivée à vous joindre au RREO? Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail ici?

Daniella Carrington : Je me suis jointe au RREO l’an dernier à titre de directrice générale, Risques liés à la retraite. Ce poste correspondait parfaitement à mon expérience et à mes objectifs futurs. À mesure que j’en apprenais davantage sur l’organisation et que je rencontrais d’autres personnes dans le cadre du processus d’entrevue, j’étais motivée par ses valeurs organisationnelles clairement définies et communiquées, et qui correspondaient véritablement aux miennes. Depuis lors, je n’ai cessé d’être impressionnée par l’engagement de l’organisation à incarner ces valeurs jour après jour. Ce que j’aime le plus dans mon travail ici, ce sont les gens : la diversité des points de vue, des compétences et des expériences est vraiment remarquable. 

Racontez-nous votre parcours dans le monde de l’investissement et comment vous avez commencé.

DM : Je suis née à Trinité-et-Tobago et je suis arrivée au Canada à l’âge de huit ans avec ma famille, qui s’est installée à Kitchener-Waterloo. En grandissant, j’ai eu l’impression que Kitchener-Waterloo était une plaque tournante pour les actuaires. L’Université de Waterloo propose un programme de sciences actuarielles, et quelques grandes compagnies d’assurance ont leur siège social en ville, où mes parents travaillaient à l’époque. Même s’ils n’étaient pas actuaires, ils connaissaient bien la profession. J’étais douée pour les mathématiques et lorsqu’ils m’ont suggéré d’envisager une carrière dans ce domaine, tout s’est enchaîné. Après l’université, j’ai travaillé comme actuaire-conseil pour les régimes de retraite, puis comme conseillère en investissement. J’aime résoudre des problèmes et aider les gens, deux qualités que je peux appliquer à la gestion des risques liés à la retraite.

« Au travail, les gens se montrent sous leur meilleur jour lorsqu’ils peuvent être eux-mêmes. Le partage, la reconnaissance et la célébration de leur propre culture sont essentiels à cet égard. »

Quels conseils aimeriez-vous avoir reçus plus jeune et donnez-vous aujourd’hui aux personnes qui commencent leur carrière?

DM : Je dirais : « Ne te concentre pas trop sur la ligne d’arrivée ». Dans ma vie personnelle en tant que sprinteuse et dans ma vie professionnelle en tant qu’actuaire, mes projets avaient des lignes d’arrivée et des objectifs bien définis permettant de mesurer le « succès » en cours de route. Il était très facile de me fixer un objectif et de me sentir à l’aise dans l’exécution d’un plan d’entraînement ou d’étude. En même temps, il aurait été bon de me rappeler de faire preuve d’un peu plus de souplesse dans la définition et l’exécution de ces objectifs. La vision et l’orientation sont importantes, mais si je pouvais je me dirais de prendre du recul de temps en temps pour m’assurer qu’il n’y a rien dont je dois tenir compte autour de moi, et qu’il n’y a aucun mal à changer de cap.

Dans un monde qui évolue rapidement, quelles sont les compétences essentielles pour être de bons collègues et de bons dirigeants?

DM : Les valeurs du RREO reflètent les compétences essentielles, la souplesse et la curiosité étant les compétences les plus importantes dans un monde qui évolue rapidement. Alors que nous explorons de nouveaux défis ou de nouveaux outils, nous devons rester ouverts et nous demander en quoi ils sont semblables ou différents de ceux que nous avons vus auparavant, réfléchir à la façon dont nos outils, processus et approches actuels peuvent ou non nous servir à l’avenir.

Pourquoi pensez-vous qu’il est important de célébrer la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) et les jours/mois importants comme le Mois de l’histoire des Noirs?  

DM : Le Mois de l’histoire des Noirs a toujours été important pour moi et j’ai toujours cru qu’il fallait apprendre le patrimoine, l’histoire, d’où je venais et comment j’étais arrivée ici. J’ai été élevée dans l’idée qu’il me faudrait travailler deux fois plus pour être considérée comme les autres. Ce n’est qu’en vieillissant que j’ai mieux compris le poids et le désarroi de cette histoire qui continuent à influencer ma façon d’agir et celle que j’enseigne à mes enfants aujourd’hui. Le Mois de l’histoire des Noirs est essentiel à cet égard, et il est également primordial d’enseigner la célébration de leurs compétences, de leur histoire et de leur résilience.

Au travail, les gens se montrent sous leur meilleur jour lorsqu’ils peuvent être eux-mêmes. Le partage, la reconnaissance et la célébration de leur propre culture sont essentiels à cet égard. D’un point de vue plus global, l’éducation et l’apprentissage d’autres cultures encouragent l’empathie et la capacité à se mettre à la place de l’autre, ce qui, selon moi, est essentiel dans la vie d’un citoyen du monde. Le RREO fait un excellent travail, par l’intermédiaire de ses divers groupes de ressources pour les employés, pour sensibiliser la population et célébrer des journées culturelles importantes comme le Mois de l’histoire des Noirs. C’est une façon de favoriser une culture d’apprentissage et de soutien mutuel.